Acte manqué et inconscient.

Oui, la preuve. Et je suis encore là à écrire.

Il y a eu plus de 2 mois une réunion de famille et malheureusement "la phrase de trop" à entrainé chez moi une réaction totalement inédite, un acte suicidaire impulsif.

Mon inconscient à pris le dessus et non ma volonté de mourir, de m'autodétruire.

Je suis passé à quelques cachés de la fin.

Mais, après mon réveil et après 2 jours passés à l'hôpital, j'ai voulu être admise à HP où mon psy travail. Je pense que c'est une décision logique.

Passé plus de 2  mois dont 2 semaines dans un Hôpital pssychiatrique.

Il y a eu des temps d'adaptation, des moments de solitudes, de perdition, de tristesse, de colère...

Mais il y a eu divers rencontres, divers épreuves, des cheminements intérieurs plus ou moins difficiles qui m'ont forgé encore plus.

Je ne sais pas si je suis plus forte, mais des épreuves j'en ai passés et je suis toujours là.

Un acte inconscient, oui ça me fait peur mais on y peut rien comme un tsunami.

Par contre, cette "phrase" à mis le point sur un bouton rouge d'autodestruction, sur un point sensible et dangereux.

Je le sais maintenant et le savoir me rend plus forte parce que je tiens entre mes mais de plus en plus ma vie.

J'ai envie de savoir qui je suis, d'avoir ma propre vie, mon propre rythme ...

J'ai envie de VIVRE !!!

Ainsi, nous pensons que l’acte suicidaire impulsif pourrait avoir ce statut clinique d’« appel adressé à n’importe qui » (Amorim, 2008, p. 138). Autrement dit, l’être en souffrance n’aurait pas un désir et une détermination à mourir, comme dans le cas de la tentative de suicide et du suicide, mais exprimerait bien plutôt un appel à l’aide porté par un désir de guérison.

http://psychologue-mendes.fr/lacte-suicidaire-impulsif/